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Neirab steles

Sin zir Ibni (𐤔𐤍𐤆𐤓𐤁𐤍, ŠNZRBN) inscription
Si Gabbor (𐤔𐤀𐤂𐤁𐤓, ŠʾGBR) stele

The Neirab steles are two 8th-century BC steles with Aramaic inscriptions found in 1891 in Al-Nayrab (𐤍𐤓𐤁, NRB in the inscriptions) near Aleppo, Syria. They are currently in the Louvre.[1][2] They were discovered in 1891 and acquired by Charles Simon Clermont-Ganneau for the Louvre on behalf of the Commission of the Corpus Inscriptionum Semiticarum.[3] The steles are made of black basalt, and the inscriptions note that they were funerary steles. The inscriptions are known as KAI 225 (Sin zir Ibni inscription) and KAI 226 (Si Gabbor stele).

Discovery

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On 11 November 1891, Adrien Barthélemy, then dragoman at France's Aleppo consulate, wrote to Charles Simon Clermont-Ganneau, with information provided to him by the Franciscan priest R.P. Paul de Saint-Aignan (Simoneau) as follows:

"Very recently, workers repairing terraces, on a hillock in the village of Nerab near Aleppo, unearthed a stone representing an offering underneath which is a Phoenician inscription. I did not see the subject, but I saw a stamping of the inscription made by a French cleric".[4]

Clermont-Ganneau wrote to Ernest Renan, who was still in charge of the Corpus Inscriptionum Semiticarum, who replied that the "mouth watering" letter may well be referring to an Aramaic counterpart to a stele found shortly before by the German excavators at Sam'al.[5] This enthusiasm dampened after German expert Julius Euting questioned the authenticity of the steles after having reviewed a squeeze.[6]

The steles were purchased from the landowner by Nicolas Marcopoli, a notable Aleppo merchant family (for whom the Souq Marcopoli is named). Marcopoli offered the steles to Léon Heuzey at the Louvre for 10,000 Francs; Heuzey, who was at the time focused on the excavations at Girsu in Mesopotamia, turned down the offer. Clermont-Ganneau resolved to acquire the steles himself, which he did via two-year-long negotiations led by the Franciscan brothers and the French Consulate. In 1894 he successfully acquired the steles for 2,000 Francs, with funds from the Académie des Inscriptions et Belles-Lettres; the reduced price was due to the doubts about authenticity. The steles were then transported to Paris over land, in a two-year journey, and acquired by the Louvre in January 1897 for 2,500 Francs.[7]

References

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  1. ^ Clermont-Ganneau, Charles, Études d'archéologie orientale. Bibliothèque de l'École des Hautes Études, Sciences historiques et philologiques vol. 113. Paris: F. Viewig, 1897 also online here
  2. ^ Catherine Fauveaud-Brassaud, Hélène Lozachmeur. Les stèles araméennes de Nérab (Syrie), Leurs dé- couverte et acquisition dans le contexte de la concurrence archéologique européenne au Proche-Orient. F. Briquel-Chatonnet, C. Fauveaud-Brassaud et I. Gajda. Entre Carthage et l'Arabie heureuse: mélanges offerts à François Bron, Paris, De Boccard, pp.333-346, 2013, Orient et Méditerranée, 12, 978-2-7018-0339-5: "Elles sont, encore aujourd'hui, des monuments majeurs pour la connaissance de l'histoire, de la religion et de la langue des Araméens..."
  3. ^ Clermont-Ganneau Charles. Deux stèles de Nerab In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 40e année, N. 2, 1896. pp. 118-120. DOI : https://doi.org/10.3406/crai.1896.70732: "M. Clermont-Ganneau présente à l'Académie les deux stèles de Nerab, qu'il a réussi , après de longues et difficiles négociations, à acquérir pour le compte de la Commission du Corpus Inscriptionum Semiticarum et qui sont destinées à entrer prochainement au Musée du Louvre. Ce sont deux monuments d'une haute valeur pour l'archéologie orientale, en même temps que deux pages précieuses pour l'épigraphie sémitique. Ils proviennent des environs immédiats d'Alep , d'un petit village arabe qui a encore conservé le nom antique de la localité, Nerab, qui apparaît déjà dans la liste des conquêtes de Touthmès III en Syrie."
  4. ^ Fauveaud-Brassaud, Lozachmeur (2013): "Tout récemment des ouvriers prenant de la terre pour refaire les terrasses, sur un monticule au village de Nérab près d'Alep, ont mis au jour une pierre représentant une offrande au-dessous de laquelle est une inscription phénicienne. Je n'ai pas vu le sujet mais j'ai eu sous les yeux un estampage de l'inscription fait par un religieux français"
  5. ^ Fauveaud-Brassaud, Lozachmeur (2013): "La lettre de M. Barthélemy fait vraiment venir de l'eau à la bouche. Il semble que ce doit être un pendant de l'inscription de Zingirli, probablement en araméen. Il est capital que nous l'ayons"
  6. ^ Fauveaud-Brassaud, Lozachmeur (2013): "Un estampage aurait été envoyé en Allemagne, à un professeur de Dusseldorf "un vulgaire collectionneur d'estampages épigraphiques", qui sera bientôt identifié comme "Herr Euting, le professeur d'Outre Rhin". Mais rapidement le risque d'une concurrence de l'Allemagne s'éloigne car Euting déclare que les inscriptions sont une "falsification inouïe [...] qu'elles ont été gravées par un lapidaire juif, habile et connaissant bien l'hébreu". La rumeur tempère du coup l'ardeur des Français qui doivent se montrer plus circonspects. Clermont-Ganneau parle de "monuments décidément très suspects"."
  7. ^ Fauveaud-Brassaud, Lozachmeur (2013): "Les monuments découverts par hasard, lors de travaux de terrassement, ont été achetés au propriétaire du terrain par Nicolas Marcopoli, marchand « levantin » établi à Alep avec sa famille et sont entreposés à son domicile... Nouveaux estampages et moulages sont maintenant indispensables, d'autant plus que la somme de 10 000 Francs, demandée par les vendeurs, est très élevée. Une fois l'authenticité établie, ils espèrent une acquisition par le musée du Louvre. Mais, entre temps, Clermont-Ganneau apprend que Léon Heuzey, conservateur du département des Antiquités orientales à qui Marcopoli a déjà écrit pour lui proposer lesdits monuments, n'a pas l'intention de donner suite: "J'avais dit un mot de la chose à M. Heuzey qui l'avait accueilli assez froidement, tout préoccupé qu'il est en ce moment des fouilles de M. de Sarzec et du désir de ne pas indisposer Hamdi Bey". Devant l'indifférence qu'affiche le musée du Louvre, la commission du CIS, sous la tutelle de l'Académie des Inscriptions, décide de négocier directement avec la famille Marcopoli... Elles sont pilotées depuis Paris par Clermont-Ganneau et conduites sur place par les Franciscains, frère Paul, puis frère Prosper Marie , et, dans une moindre mesure, par Barthélemy, représentant le consulat d'Alep. Démarches et contre-démarches se succèdent pendant plus de deux ans, avec toujours en arrière-plan, les concurrences allemande et anglaise. Il est question de faire venir à Paris les stèles pour les examiner, mais cette demande ne reçoit pas d'emblée l'assentiment des marchands et donne lieu à diverses propositions dont aucune n'est satisfaisante aux yeux de Clermont-Ganneau. Les tractations se concluent enfin par un accord : vente ferme sur place pour la somme de 2 000 francs, sur les fonds de l'Académie (fondation Piot), versée directement à l'antiquaire par les frères Franciscains qui sont présentés comme les acquéreurs officiels. Finalement, les doutes sur l'authenticité des stèles, en décourageant les éventuels concurrents, ont servi les intérêts français et divisé par cinq le prix initialement demandé par les Marcopoli. Le 11 juin 1894, les stèles sont déposées à la chancellerie du consulat d'Alep. Barthélemy est chargé du transport des monuments. La discrétion la plus absolue sur et l'opération prendra presque deux ans avec le trajet par terre , puis l'embarquement sur un bateau en direction de Paris, via Marseille cette entreprise est de rigueur jusqu'à Beyrouth probablement. Une véritable épopée... Un an plus tard le Comité consultatif des Musées nationaux, en sa séance du 7 janvier 1897, vote l'acquisition des stèles pour la somme de 2 500 francs."

Bibliography

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